L’ostéopathie est une médecine manuelle, holistique, fondée sur des manipulations tissulaires. Elle vise la conservation ou la restauration de la mobilité des différentes structures de l’organisme nécessaires à la santé.
L’ostéopathe professionnel de santé, a les compétences nécessaires pour prévenir ou remédier aux troubles fonctionnels du corps humain à l’exclusion des pathologies organiques qui nécessitent une intervention thérapeutique, médicale, chirurgicale, médicamenteuse ou par agent physique.
Ces compétences sont fixées par décret (2007-435 du 25 Mars 2007)
L’art ostéopathique consiste à adapter les techniques à chaque patient, après avoir recueilli, lors de l’anamnèse, suffisamment d’éléments qui ne contre-indiquent pas son action.
L’application des techniques ostéopathiques fait appel à la compréhension des mécanismes physiopathologiques pour poser un diagnostic et mettre en œuvre une thérapeutique.
Le niveau de la formation fait de l’ostéopathe un thérapeute de première intention (pas besoin de voir un médecin avant, donc sans ordonnance, d’ailleurs même avec une ordonnance, les soins d’ostéopathie ne sont pas remboursés par la sécurité sociale).
L’ostéopathe professionnel de santé exerce principalement une activité libérale.
Il peut aussi exercer au sein de centres de santé, d’hôpitaux et de cliniques (publiques et privées). Il y travaille plus particulièrement dans les domaines pédiatriques et rhumatologiques.
Les milieux sportifs font de plus en plus appel aux ostéopathes pour suivre leurs athlètes.
L’ostéopathe, après avoir suivi un cursus particulier, peut exercer son art dans le monde animal : ostéopathie équine et canine.
Cette branche de l’ostéopathie s’intéresse au squelette et aux muscles. Pour guider la structure, le praticien effectue des mises en tensions à haute vélocité, très faible amplitude après avoir placé son patient de façon très précise (technique aussi appelé ‘trust’).
Parfois, des bruits caractéristiques de craquement articulaire peuvent être ressenti, n’hésitez pas à signaler à votre thérapeute si vous n’aimez pas ces techniques.
Cette branche de l’ostéopathie concerne les organes internes ou viscères (foie, estomac, intestins, poumons..) et les membranes (fascias) qui enveloppent tous les muscles et viscères du corps humain.
Cette technique très douce a pour objectif d’évaluer et d’améliorer le fonctionnement du système craniosacral. Celui-ci est composé du crâne et de toute la colonne vertébrale, ainsi que des organes et structures anatomiques qu’ils renferment. On y retrouve, entre autres, 3 membranes superposées (les méninges), qui entourent et protègent le cerveau et la moelle épinière (elle-même située à l’intérieur de la colonne vertébrale). Le liquide céphalo-rachidien, qui se trouve entre les couches des méninges, en fait aussi partie.
Selon la théorie craniosacrale, les os du crâne seraient mobiles (de l’ordre de l’infime), ils sont en relation avec les liquides du cerveau : liquide céphélo-rachidien, sang veineux et sang arteriel. Grâce à leur relative mobilité, les os du crâne et les méninges serviraient de tampons dans ce système « hydraulique » semi-fermé. Tout événement qui déstabilise ce système représenterait un danger potentiel pour la santé.
Par des points de contact le long de la colonne vertébrale, le système craniosacral influencerait également le système nerveux ainsi que les glandes pinéale et pituitaire, logées dans le cerveau, qui régulent plusieurs hormones, dont la sérotonine.