Photo massageLes bienfaits du massage sont réels :

  • Massage relaxant, par des appuis glissés avec ou sans huile sur les zones présentant des tensions.
  • Massage cervical, décontracturant en alternance avec de légères tractions dans l’axe et de petits mouvements de pression plus ou moins intenses selon les attaches musculaires, remontant vers le bas des oreilles en tirant doucement la peau pour réparer la fatigue d’une journée de travail.
  • Massage du rachis en insistant lentement sur les contractures rebelles.
    Assouplissement des cicatrices, décollement des adhérences, relâchement des contractures.
    Échauffement musculaire avant un travail d’étirement.
    Préparation à l’effort, ou récupération après l’effort.
    Drainage lymphatique manuel post-traumatique ou post-chirurgical.
    Stimulation des muscles hypotoniques.
  • Massage corps entier ou de toute partie sur la quelle insister à votre demande (par ex. voir aussi Réflexologie plantaire)

    PRECAUTIONS

    Varices, affections cutanées, plaies et infections

    CONTRE-INDICATIONS

    Phlébites, hémophilies.

Photo massage2Si ce terme désigne l’ensemble des soins dispensés avec les mains par un professionnel de santé, il sous-entend cependant des orientations spécifiques axées sur le soulagement, la relaxation, le bien-être.

Utilisant des techniques palpatoires élaborées, ces thérapies vont mobiliser les tissus pour stimuler des autocorrections, étirer les chaînes musculaires ou les fascias (enveloppes musculaires), presser les tendons, drainer les liquides physiologiques, réduire les tensions, supprimer les blocages, harmoniser votre corps avant l’introduction de certains exercices spécifiques à pratiquer occasionnellement ou régulièrement pour maintenir un certain équilibre selon les conseils de votre praticien.

Cette nouvelle approche du corps ne renie pas l’ostéopathie, mais ne s’y limite pas non plus. Elle ouvre l’action thérapeutique à tous les concepts utilisant le toucher en respectant le patient et aux données récentes de la science.

Photot proprioceptionLa proprioception est la perception du corps dans l’espace. C’est grâce à différents capteurs situés dans les muscles, les tendons, la peau de tout le corps et en particulier de la voute plantaire que notre cerveau gère notre position de repos, nos mouvements et adapte nos réactions aux imprévus.

La proprioception est indispensable à notre équilibration, elle est sous la dépendance de l’oreille interne qui perçoit les mouvements du corps et sa position dans l’espace.

Lorsqu’ une lésion articulaire se produit, le système ligamentaire ne peut plus assurer la stabilité de l’articulation lésée et la douleur et l’enflure empêchent les muscles voisins de fonctionner normalement. La rééducation a pour but de : diminuer la douleur, limiter l’œdème, récupérer la musculature lésée et renforcer la proprioception.

Quels muscles renforcer et comment

Il faut renforcer les muscles qui assistent les ligaments, en général des muscles à contraction rapide (ex : les fibulaires pour une entorse de cheville).

Ces muscles doivent être renforcés de manière active : en concentrique (le muscle se raccourcit) et en excentrique (le muscle s’allonge en résistant à une force).

Comment renforcer la proprioception

On a vu plus haut que la proprioception est un acte réflexe de protection articulaire déclenché par les capteurs articulaires. La rééducation proprioceptive consiste donc à stimuler ces capteurs par des exercices en instabilité provoquant la contraction réflexe des muscles protégeant l’articulation.

Ces exercices consistent à se placer debout sur un sol instable (mousse, disques d’équilibre gonflés, trampoline, plateaux instables de freemann,) sur les deux pieds puis sur un seul, les yeux ouverts puis les yeux fermés.

On peut aussi marcher avec des équipements placés sous les chaussures pour générer une instabilité à la marche.

Conclusion

La rééducation proprioceptive est indispensable après toute instabilité d’origine traumatique pour récupérer le fonctionnement sûr d’une articulation malmenée.

La bronchiolite est une maladie respiratoire qui atteint les petites bronches (d’où le nom) du jeune enfant et du nourrisson.

DESCRIPTION DE LA MALADIE

Tout commence par une toux sèche, le nez qui coule et se bouche. Le sommeil est perturbé. L’enfant est obligé de respirer par la bouche ce qui l’empêche de s’alimenter. Les secrétions pulmonaires s’épaississent ce qui augmente la gêne respiratoire (toux grasse) et fatigue l’enfant. Ces secrétions peuvent s’infecter provoquant fièvre et épuisement. L’enfant devient alors flasque, et incapable de lutter. Il manque d’oxygène, devient bleu (cyanose), respire de plus en plus vite et de plus en plus mal, il faut l’hospitaliser.

Dès les premiers signes de cette affection, il faut consulter votre médecin pour éviter cette évolution et mettre en route le traitement.

DESCRIPTION DU TRAITEMENT

Seul le désencombrement des voies respiratoires permettra au jeune enfant de respirer efficacement. La kinésithérapie respiratoire est donc le traitement d’urgence de la bronchiolite et elle est incontournable dès l’aggravation des premiers signes.

La séance commence par la désobstruction du nez en montrant aux parents la technique pour instiller le liquide physiologique. Le kinésithérapeute fait ensuite des manœuvres spécifiques d’A.F.E. (Accélération du flux expiratoire) pour faire remonter les secrétions vers la bouche puis il provoque la toux. La répétition de ces soins alterne avec des séances de récupération.

Ces techniques stressent et fatiguent l’enfant ; elles sont impressionnantes mais ne sont pas douloureuses. Les parents doivent en être avertis.

La kinésithérapie doit s’adapter quotidiennement à la fatigue du jour et à l’état d’esprit de la personne âgée, particulièrement à domicile ou celle-ci voit¨ défiler¨ des intervenants qu’elle n’a pas toujours choisi ou au contraire, qu’elle attend impatiemment. Il faut savoir prendre le temps d’écouter ceux pour qui le temps ne compte plus, remettre en confiance en mêlant fermeté et bienveillance, étape par étape pour récupérer ou entretenir le minimum d’autonomie.

Mettre debout, faire quelques pas ou changer de position ; conduire à la fenêtre, lever un peu plus haut, être un peu moins essoufflé, partager un fou-rire …

Basée sur la théorie que le corps tout entier a sa représentation au niveau des pieds, la réflexothérapie plantaire analyse les modifications tissulaires de la voute pour déterminer à distance le disfonctionnement d’une zone corporelle.

Dans un deuxième temps, le praticien va stimuler par des techniques manuelles (pressions punctiformes, circulaires ou glissées) les zones concernées pour déclencher une action thérapeutique sur la lésion primaire.

L’électrothérapie, c’est l’utilisation thérapeutique des courants électriques.

Les courants modernes présentent des garanties de sécurité, confort et efficacité.

LES COURANTS ANTALGIQUES :

On distingue :

  • les courants qui activent le *gate controll *, c’est-à-dire qui surchargent les fibres nerveuses en informations, bloquant ainsi la circulation des influx de la douleur. Ces courants sont utilisés pour les douleurs aiguës et récentes.
  • Les courants qui ont un effet antalgique durable et ou les électrodes sont vers les gros troncs nerveux. Ces courants sont utilisés pour les douleurs chroniques diffuses.

LES COURANTS EXCITO-MOTEURS :

Ces courants sont utilisés pour obtenir un gain de force musculaire, ou pour restaurer des mouvements.

LES COURANTS CONTINUS :

Utilisés  sur prescription médicale pour faire pénétrer certaines substances dans la superficie de l’organisme.

La pressothérapie est une technique de drainage utilisant des pressions pneumatiques intermittentes. Les parties du corps à traiter sont introduites dans des bottes pour les jambes, des manchons pour les bras, des ceintures pour le tronc. Le patient est allongé sur le dos, les jambes légèrement surélevées. Ces accessoires sont compartimentés et se remplissent d’air chacun à leur tour des extrémités vers le tronc. Les pressions douces et progressives comme le rythme sont variables et programmés par informatique pour être indolores et adaptés à chaque patient.

La durée minimale d’une séance est de trente minutes.

INDICATIONS

Insuffisances veineuses (jambes lourdes), oedèmes , cicatrisation des ulcères variqueux, récupération après effort.

Certains oedèmes nécessitent un drainage lymphatique manuel précédant la pressothérapie.

CONTRE-INDICATIONS

Insuffisances cardiaques, dermatoses, abcès, thrombo-phlébites, pathologies infiltrant les ganglions lymphatiques (infections / tumeurs).

Les ultrasons sont des sons, c’est-à-dire des oscillations acoustiques caractérisées par une fréquence. Très élevée, la fréquence des ultrasons ne permet pas à l’homme de les entendre.

Les effets des ultrasons varient en fonction des tissus traversés (os, tendons, muscles, peau, etc..), et du type d’émission (fréquence, intensité, émission continue ou pulsée, durée d’émission).

En rééducation, on les utilise pour les trois effets suivants : l’effet thermique, l’effet biologique et la phonophorèse.

L’EFFET THERMIQUE

L’énergie sonore est transformée en chaleur au contact des tissus profonds ; cet effet augmente avec la dureté du tissus rencontré. L’augmentation de température provoque une vasodilatation, avec un effet antalgique et un assouplissement local des tissus péri-articulaires. Cet effet est majoré en utilisant un mode  d’émission continu.

L’EFFET BIOLOGIQUE

En utilisant un mode pulsé, l’effet thermique est diminué au profit de l’effet biologique. Les molécules sont alternativement pressées et relâchées. Les indurations tissulaires ainsi traitées sont défibrosées.

PRECAUTIONS

L’application d’ultrasons est contre-indiquée dans les cas suivants : femme enceinte, lésions cutanées non cicatrisées, varices, phlébites, tissus néoplasiques, incapacités du patient à ressentir la douleur ; et sur les région :tête, cœur, voisinage pacemaker, cartilages de croissance.